Family : Perroquets et labres

Choerodon schoenleinii

Le labre à point noir affectionne les zones sableuses, et est du coup rarement rencontré en plongée, bien qu’il ne soit fondamentalement pas rare.

Il est morphologiquement proche du rason européen, et se différentie des perroquets par une dentition pointue.

La tache noire est très visible sur le poisson vivant, mais fadit significativement sur le poisson mort.

Il se chasse à la coulée ou l’agachon mais comme avec le perroquet, il est préférable de le tirer de pas trop loin afin de pouvoir traverser la couche d’écailles.

Choerodon schoenleinii est un poisson excellent cru, et cuit.

Bolbometopon muricatum

A l’instar du Napoleon, Le perroquet à bosse est un des plus caractéristiques et gros poissons de récif l’indopacifique, dépassant fréquemment plusieurs dizaines de kilos. Sa croissance est lente et il peut vivre plus de 40 ans. Il est aisément reconnaissable par sa bosse claire et la ligne blanche qui court du menton au sommet du crâne.

Souvent en bancs pouvant atteindre plusieurs dizaines d’individus, les perroquets à bosse dérivent sur les récifs et broutent le corail à l’aide de leur bec robuste, à tel point qu’on peut les entendre avant de les voir.

Le perroquet à bosse est comme le Napoléon une vedette du récif mais malgré la protection que lui procure son épaisse armure d’écailles, il est vulnérable surtout la nuit et a été décimé au harpon dans plusieurs zones. Aux Etats-Unis, se pêche est strictement réglementée.

Sa chair est correcte à consommer, quoiqu’avec un arrière-goût de vase.

Cela n’a donc pas de sens d’en prélever, laissons nos amis plongeurs profiter de ce magnifique et familier hôte des récifs, un des must de la plongée en Indo Pacifique, particulièrement en plongée de nuit.

Cheilinus undulatus

Le Napoleon est un des plus gros poissons de récif l’indopacifique, dépassant fréquemment plusieurs dizaines de kilos.

C’est un labridé reconnaissable aisément par sa couleur verte, sa bosse frontale proéminente et ses grosses lèvres. Curieux, il remonte souvent les tombants, pour vous inspecter. Il est couvert de grosses écailles formant une armure très résistante, à l’instar du perroquet à bosse.

Les juvéniles sont plus colorés, surtout autour des yeux, et aussi moins farouches. On peut les prendre pour des poissons perroquets et les tirer par erreur.

Cette espèce emblématique est classée comme vulnérable (en danger) par l’IUCN et est interdite à la pêche en Australie.

En Indonésie sa pêche est réglementée. Dans les Moluques sa pêche est strictement interdite et en capturer peut vous causer des ennuis sérieux.

Même si sa chair est très bonne à consommer, cela n’a donc pas de sens d’en prélever, laissons nos amis plongeurs profiter de ce magnifique et familier hôte des récifs, vu de plus en plus comme un élément du patrimoine naturel des nations possédant des récifs coralliens.

 

 

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