Les sérioles sont des semi-pélagiques présents dans les eaux tropicales et tempérées du monde entier. Dans l’indopacifique on rencontrera une espèce potentiellement de belle taille, l’almaco jack (seriola rivoliana) que l’on rencontre fréquemment en Europe dans les îles atlantiques, Açores, Madeire, Cap Vert et aussi sur les côtes pacifiques de l’Amérique centrale du Mexique à la Colombie.
Il ressemble à la grande sériole (greater amberjack) seriola dumerilii mais se distingue par sa forme plus trapue, sa rayure noire intense sur la tête et sa haute nageoire dorsale. Plus au sud on trouvera un autre cousin, la sériole australe, seriola lalandi. Non observée en Indonésie.
Dans les régions équatoriales, la sériole a tendance à fuir les eaux de surface et à se réfugier dans les profondeurs, aux eaux plus fraîches. C’est pourquoi elle est plus souvent pêchée au jig qu’en chasse sous-marine.
C’est le cas en Indonésie, où l’« amberjack » est plutôt capturé à la ligne et profond. Cependant durant l’été, quand les eaux de surface se refroidissent (22-24°C), il est alors possible d’en observer occasionnellement.
Tout comme pour le wahoo, la taille des spécimens habituellement pêchés en Indonésie est inférieure à la moyenne mondiale, un poisson de 15/20kg étant un très gros spécimen ce qui n’est pas le cas pour les côtes pacifiques de l’Amérique centrale, où ce poisson atteint classiquement 30kg.
En Indonésie, je n’ai du coup vu et capturé que des poissons de taille modeste, entre 4 et 8kg. On la rencontrera sur des tombants profonds et autour des DCP.
La chair de la sériole est prisée, cuite et encore meilleure crue ; si d’aventure vous en croisez n’hésitez pas.