Le thazard rayé est un pélagique côtier aimant les eaux chaudes. On peut le rencontrer un peu partout, aussi bien sur le récif qu’une cinquantaine de mètres en amont, dans le bleu.
Il est présent toute l’année, avec une plus forte probabilité de février à juillet, période des gros solitaires.
On le rencontre à toute heure, y compris en milieu de journée, plus rarement après 17.00, et quasiment toujours avec du courant. Il apparaît généralement sous vos palmes ou dans votre dos et il faut agir vite avec sang-froid. Le thazard rayé n’est pas gêné par l’eau trouble.
L’idéal est de le chasser à la dérive, avec un largage à une centaine de mètre de l’obstacle. Il faut se mettre en position et il apparaîtra. Éviter les tirs désespérés. Si le tengiri est sur zone, vous pouvez avoir une seconde opportunité, et là vous serez mieux préparé. Le tir se fait souvent de haut en bas, en diagonale. Autant dire qu’il faut être précis, ce qui n’est pas aisé avec une pointe détachable. Tirer de près.
Le tengiri peut se chasser à la bouée et au moulinet, mais il faut bien 100m de ligne et plus pour les poissons de plus de 15-20kg s’il y a du fond. La pointe détachable est vraiment en plus en raison de la vitesse du rush. Avec une flèche à ardillons viser plein centre, entre la dorsale et l’anale.
Ces dernières années j’ai noté que le tengiri se méfiait davantage des fils de bouée que dans le passé.
C’est un poisson qui vient volontiers au flasher, et que l’on peut se permettre de courser comme son cousin le wahoo.
Le thazard rayé est délicieux cru ou cuisiné mais aussi un poisson menacé par la surpêche commerciale. C’est probablement une des meilleures prises des eaux indonésiennes. Attention cependant à la présence de parasites dans la zone abdominale. Enlevez les et encore mieux, congelez la prise avant de le trancher pour un carpaccio ou un ceviche.