Family : Truites de corail

Plectropomus maculatus

P. maculatus est une très belle truite de corail, de taille moyenne.

Elle est très reconnaissable par ses taches rares et allongées sur l’opercule.

En Indonésie elle est rare, je n’en ai croisé qu’une fois dans les Moluques. Son comportement rappelle celui de P. oligacanthus.

P. maculatus est comme tous ses congénères délicieux à consommer grillé ou cru. Malgré son apparente nonchalance, ce n’est pas une prise facile. Au dessus de 3 kg, je prends.

Plectropomus areolatus

P. areolatus est une très belle petite truite de corail.

Elle est reconnaissable par sa silhouette massive et de grosses marbrures sur le dos telles des selles. La bouche est jaune et les nageoires sombres.

Considérée comme rare et vulnérable, elle est pourtant fréquente dans les Moluques, typiquement dans les îles Banda. Elle joue généralement à cache-cache avec vous dans le récif.

On la chasse à la coulée ou à l’agachon dans le récif et dans les zones peu chassées elle finira souvent par se retourner si vous la suivez. Elle adore passer d’un abri de corail à un autre. Il faut un fusil avec de la portée mais pas trop long pour pouvoir ajuster dans la structure, et clairement pas une pointe détachable car ce poisson est souvent près des patates de corail. Attendre que le poisson soit sur un fond de sable avant de presser sur la détente.

P. areolatus est, comme tous ses congénères, délicieuse à consommer grillée ou crue. Malgré son apparente nonchalance, ce n’est pas une prise facile. Au dessus de 2 kg, je prends.

 

 

 

Plectropomus leopardus

P. leopardus est une des deux plus grosses espèces de truite de corail avec p. laevis.

Sa robe est très rouge, mais verte sous l’eau, elle est recouverte de points lumineux, sa pectorale est transparente et généralement on ne voit pas de points sur le ventre. Son œil est cerclé de bleu. Comme toutes les truites de corail elle peut changer de couleur mais en principe n’est pas aussi marbrée que P. areolatus avec laquelle elle pourrait être confondue.

Elle peut aussi être confondue avec P. laevis mais cette dernière a l’œil placé plus haut, plus petit, pas cerclé de bleu, et le crâne plus anguleux.

Considérée comme presque menacée, elle n’est désormais pas fréquente, en particulier les individus de belle taille. Elle joue généralement à cache-cache avec vous dans le récif.

On la chasse à la coulée ou à l’agachon dans le récif et dans les zones peu chassées elle finira souvent par se retourner si vous la suivez. Il faut un fusil avec de la portée, et de préférence pas une pointe détachable car ce poisson est souvent près des patates. Attendre que le poisson soit sur un fond de sable avant de presser sur la détente. Ne pas hésiter à pousser vos agachons, le poisson pourrait surmonter sa peur et se rapprocher un peu plus.

P. leopardus est comme tous ses congénères délicieux à consommer grillé ou cru. Malgré son apparente nonchalance, ce n’est pas une prise facile. Au-dessus de 3-4 kg, je prends.

 

Plectropomus oligacanthus

P. oligacanthus est une très belle truite de corail, de taille moyenne.

Sous l’eau elle est très reconnaissable par sa silhouette caractérisée par une nageoire dorsale et anale assez proéminentes et par le réseau de lignes sur l’opercule. Souvent le parties hautes et basses de la caudale sont presque blanches, contrastant avec la coloration plus sombre du reste du corps.

Hors de l’eau elle est immanquable de par sa couleur rouge vif et les lignes bleues électrique sur l’opercule se transformant en points au fur et à mesure que l’on regarde vers la queue.

Considérée comme rare, elle est pourtant fréquente dans les Moluques. On la détectera souvent en pleine eau, en apesanteur au-dessus du récif, curieuse et faisant face, ou dérivant près du tombant.

On la chasse à la coulée, à l’agachon voire à l’indienne et dans les zones peu chassées elle finira souvent par se retourner si vous la suivez. Il faut un fusil avec de la portée mais pas trop long pour pouvoir ajuster dans la structure, et clairement pas une pointe détachable car ce poisson est souvent près des patates. Attendre que le poisson soit en lévitation au-dessus du récif ou sur un fond de sable avant de presser sur la détente.

P. oligacanthus est comme tous ses congénères délicieux à consommer grillé ou cru. Malgré son apparente nonchalance, ce n’est pas une prise facile. Au dessus de 3 kg, je prends.

 

Plectropomus laevis

P. laevis est une des deux plus grosses espèces de truite de corail avec P. leopardus.

C’est un prédateur magnifique, massif et redoutable, qui présente deux colorations dont une est très particulière, faite d’une alternance de zones blanches noires et jaunes très caractéristique, et qui lui a valu le nom curieux de chinese footballer. On peut lire que c’est une coloration de juvénile mais j’en ai tiré une de plus de 12kg avec cette robe à Madagascar.

L’autre variante est sombre, bien que l’on distingue encore faiblement par transparence les deux trois larges bandes sombres de la variété bigarrée.

P. laevis peut être confondue avec P. leopardus mais comparativement à cette dernière, elle a l’œil placé plus haut, plus petit, pas cerclé de bleu, et le crâne et la silhouette plus anguleux. La caudale est droite, à l’instar des badèches.

Considérée comme vulnérable par l’IUCN (VU), elle n’est pas fréquente en Indonésie, en particulier les individus de belle taille, probablement à cause de la surpêche.

On la chasse à la coulée ou à l’agachon dans le récif et dans les zones peu chassées elle finira souvent par se retourner si vous la suivez. Il faut un fusil avec de la portée. Attendre que le poisson soit sur un fond de sable avant de presser sur la détente. 

P. laevis est comme tous ses congénères délicieux à consommer grillé ou cru. Ce n’est pas une prise facile. A tirer au-dessus de 5-6kg.

Variola louti

Le mérou queue en croissant est un des plus élégants hôtes du récif, généralement solitaire.

Il est très reconnaissable par sa couleur mauve, ses points bleus et sa grande queue en croissant bordée de jaune, ce qui le distingue de son cousin très proche V. albimarginata dont les nageoires sont bordées de blanc.

On le croise assez fréquemment près des récifs mais du fait de sa vulnérabilité, ce sont souvent des spécimens de petite taille, les gros étant généralement plus profonds, et très méfiants.

Il est plus fréquent dans les archipels dotés de récifs de corail bien conservés où il trouvera cachette.

Le mérou queue en croissant se chasse à la coulée (attention il va doucement vous entraîner vers les profondeurs), et à l’indienne dans les zones moins profondes. Il ne se laisse pas facilement approcher.

Le tir est généralement lointain et doit être précis.

Variola louti est bon à consommer grillé ou cru. De par son comportement méfiant et sa beauté étrange, les chasseurs l’apprécient et c’est une prise toujours méritante. Cependant, vu sa rareté relative et bien que l’IUCN ne le considère pas comme une espèce menacée, je conseille de prélever avec modération.

 

Loading...
X