Aprion viriscens
mai 6, 2019
L’aprion est un prédateur côtier qui rappelle le bar ou le denti. Il est souvent seul, surtout pour les gros individus de 3 kg et plus, et parfois par petits groupes, plus les poissons étant petits plus il y a d’individus dans le banc.
L’aprion est présent toute l’année, à toute heure, mais les gros spécimens se rapprochent des côtes plutôt en septembre-novembre. On le croise aussi bien en eaux claires que troubles, au voisinage du récif mais souvent aussi sur un fond mixte roche/ corail et sable, comme le bar. Il n’est pas rare en soi mais les pêcheurs locaux le capturent rarement.
L’aprion se chasse à l’agachon ou à la coulée, suivant qu’il a été repéré de la surface ou au cours de la descente. L’arrivée de l’aprion crocs devants est toujours un grand moment d’émotion. Laisser toujours venir et attendez qu’il pivote avant de tirer.
Du fait de sa nage rapide et de sa forme élancée il n’est pas toujours facile de bien ajuster son tir et il faut s’appliquer pour éviter de déchirer. Ce poisson est assez vigoureux mais du fait d’un poids ne dépassant généralement pas les 7-8kg il ne présente pas de problèmes particuliers.
Les sud-africains le pêchent en amorçant avec des petits bouts de poisson qu’ils emportent avec eux et lancent avant de descendre pour l’agachon.
L’aprion est un poisson excellent cru, et cuit. Il est encore meilleur si vous évitez la congélation. De par son comportement teinté d’agressivité et de méfiance, c’est une des prises cultes des eaux indonésiennes. Epargnez les poissons de moins de 1.5 kg.